Récepteurs à la dopamine

L’effet biologique engendré par la dopamine est dû à l’activation de récepteurs membranaires appartenant à la famille des récepteurs à sept domaines transmembranaires qui interagissent avec une protéine G. C’est une protéine composée de trois sous unités : α, β et γ. 

Quand le ligand (neurotransmetteur) se fixe sur le récepteur, la sous unité α de la protéine est activée grâce au GTP et interagit avec une protéine effectrice, ici, l’adénylate cyclase (qui s’active à son tour)

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Ces récepteurs sont divisés en deux sous groupes : les récepteurs de type D1 comprenant D1 et D5, et les récepteurs de type D2 comprenant les récepteurs D2, D3 et D4.

Cette classification est fondée sur leur séquence en acides aminés, leurs propriétés pharmacologiques, et leur mode de couplage à l’adénylate cyclase (AC). 

L’adénylate cyclase est une enzyme qui convertit l’ATP en AMPc 

Les récepteurs D1 augmentent l’activité de l’AC et, par conséquent, les taux d’AMPc intracellulaire. À l’inverse, les récepteurs D2 diminuent l’activité de l’AC et les taux d’AMPc intracellulaire

L’AMPc est un second messager qui permettra l’activation d’une cascade d’événements qui aboutira a la formation d’une réponse cellulaire