Ce qu’il faut retenir…
La douleur n’est que l’interprétation, par le cerveau, d’une réaction physiologique à un stimulus. Elle met en jeu des messagers chimiques et des récepteurs propres à la douleur. Elle traversera une voie nerveuse non spécifique, et ce jusqu’au cerveau, où elle sera traitée de manière spécifique. On comprends donc facilement que la douleur ne vient pas de la blessure mais bien du cerveau, c’est un système de protection, d’indication de la rupture d’une barrière protectrice de notre corps. Son utilité quand à sa capacité à protéger notre corps en prévenant son hôte d’un danger d’infiltration (bactérienne entre autres) n’est plus à prouver, car oui, si nous la ressentons aujourd’hui, c’est bel et bien qu’elle à été sélectionnée par l’évolution, et que les êtres ayant vécu avec un système défaillant, ont péri avant de pouvoir se reproduire.
Quant au stimulus, il peut être plus ou moins fort, concentré sur une surface plus ou moins grande, qui permettra de répartir l’énergie globale du corps sur chacun des points de la peau touchés. La taille d’un point étant défini de manière arbitraire ; dans notre cas par exemple, un point correspond à 1mm². Il induira une réaction pouvant être jaugée grâce à l’échelle EVA.