Selon la définition officielle de l’IASP (association internationale pour l’étude de la douleur), « la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle ou décrite dans ces termes ». Elle est assez difficile à définir car elle est propre à chacun donc subjective. On peut la considérer comme un signal d’alerte, ce qui nous permet de réagir en conséquences. En effet une brulure ne provoque pas chez nous la même réaction qu’une fracture. La douleur peut donc se traduire par différents mécanismes :
- Une sensation physique : messagers captés par des récepteurs qui vont définir la localisation et l’intensité.
- Une émotion : qui se traduit par ce que nous ressentons mentalement ; si c’est plus ou moins agréable, supportable ou non.
- Un comportement et une réaction mentale : notre manière d’agir pour lutter contre, comment la gérer et l’interpréter.
La douleur de la vie.
La douleur c’est donc le produit d’une perception sensorielle douloureuse ; nociceptive ou émotionnelle. Les nerfs sont répartis dans tous le corps et propagent l’information jusqu’au cerveau en passant par la moelle épinière. La douleur est donc un signal d’alerte qui témoigne d’un dysfonctionnement.
Il existe différentes origines de la douleur : elle peut venir à partir d’une lésion tissulaire visible donc provient de la périphérie (téguments, articulation…) ; il existe également des lésions tissulaires qui sont invisibles donc proviennent d’un organe à l’intérieur du corps et enfin elle peut provenir de troubles psychiques (anxiété, dépression, émotion forte : peur ou colère par exemple).
Il y a deux types de douleurs : la douleur aiguë et la douleur chronique.
- La douleur aiguë est de courte durée, due à une cause précise et disparait lorsqu’elle est traitée.
- La douleur chronique est une douleur qui dure au delà de 3 mois, la cause est difficile a trouver et peut handicaper la vie quotidienne et donc peut être considérée comme une maladie.
Femme qui à très très mal.