Oligospermie

L’oligospermie survient lorsqu’on dénombre une quantité anormalement faible de spermatozoïdes dans le sperme de l’homme. On considère que quelqu’un souffre d’oligospermie dès lors que la concentration de spermatozoïdes est inférieure à 15 millions par millilitre (cette valeur a été définie par l’OMS). L’oligospermie peut être légère, modérée ou sévère, selon le nombre de spermatozoïde détectés. Elle peut être réversible ou irréversible selon les causes de son apparition.

Degrés d’oligospermie

  • Étiologie :

Les causes de la maladie sont variables et nombreuses. Elles peuvent être liées à des traumatismes dans les parties génitales, à la présence de varices dans les testicules (varicocèle), à une obstruction partielle des canaux qui permettent au sperme de sortir, à des problèmes d’ordre génétiques, infectieux, environnementaux…

  • Symptomatologie :

Il n’y a aucun symptôme si ce n’est la difficulté pour l’homme à procréer.

  • Diagnostic :

Le diagnostic de l’oligospermie est obtenu grâce à un examen spécifique d’analyse des spermatozoïdes : le spermogramme. Cet examen permet d’évaluer le nombre de spermatozoïdes présents dans l’éjaculat, mais aussi leur morphologie, leur mobilité et leur vitalité

  • Traitements :

Dans le cas d’une oligospermie légère ou modérée, le médecin préconise de lever les facteurs potentiellement en cause (hygiène de vie, exposition à la chaleur, etc.) et de contrôler le spermogramme 3 mois plus tard. En effet, une oligospermie peut être ponctuelle et non retrouvée sur un examen ultérieur. En cas de persistance, des explorations plus poussées seront nécessaires (examens génétiques, échographie testiculaire et des voies uro-génitales, etc.). En cas de varicocèle (ou varice des testicules), un traitement chirurgical ou par radiologie interventionnelle pourra se discuter. 

Pour les formes d’oligospermie sévère, le médecin conseillera probablement de se tourner vers la procréation médicalement assistée. Plusieurs procédés existent. Le choix se fait en fonction du degré de sévérité de la pathologie.